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1 juin 2012
Un Mexique trois étoiles !
Le stade Perruc se souviendra longtemps de cette finale électrique entre la Turquie et le Mexique. C’est dans une ambiance survoltée que les deux équipes se sont disputées le 40e Festival International Espoirs de Toulon. Deux styles de jeu complètement différents qui s’opposent. La finesse et la technique mexicaine face à la rigueur et le réalisme turc.
Les hommes de Luis Tena Garduno se montrent plus impliqués dès le début de la rencontre. Herrera élimine deux joueurs avant de servir Fabiàn. A l'entrée de la surface, le meilleur buteur du Festival (7 réalisations au coup d’envoi) envoie une frappe puissante qui passe de peu à côté des buts de Taskiran (8’). Il faut attendre presque vingt minutes pour observer une nouvelle occasion pour le Mexique. Javier Aquino déboule sur l’aile droite avant de centrer à ras de terre dans la surface, Marco Fabian laisse passer pour Candido Ramirez qui bat le portier turc et porte le score à 1-0 (26’). Le public centroaméricain présent dans le stade se réveille et exulte après l’ouverture du score de leurs héros. Les Turcs poussent mais n’arrivent pas à faire céder la défense menée par Ricardo Mier. A la pause le Mexique mène.
En deuxième période, les Mexicains reviennent sur le terrain avec les mêmes intentions de jeu. Dès l’entame, Ramirez déborde dans son couloir et frappe mais le ballon est trop croisée. A la 48ème, Herrera perce dans la l’axe et envoie un tir puissant sur la barre transversale. Dès l’heure de jeu, les Turcs se réveillent et les débats se rééquilibrent. Malgré beaucoup d’efforts, les situations dangereuses sont toujours à mettre du côté de « la Tri ». Dix minutes plus tard (71ème), les Mexicains trouvent la faille pour la deuxième fois de la partie. Fabian centre et c’est le capitaine Mier qui vient couper la trajectoire d’un tacle glissé très opportuniste. Sept minutes plus tard, le nouvel entrant Pulido profite d’une belle talonnade de Marco Fabian pour sceller le destin. A 3-0, les Mexicains font tourner, les Trucs courent après le cuir, la messe est dite.
De par son jeu technique basé sur le mouvement et la possession de balle, le Mexique a démontré pendant cette compétition qu’il était la meilleure équipe. Cette victoire nette et sans bavure reflète bien le niveau de cette génération très prometteuse.
Florian Delle Vergini et Clément Pellequer
Crédits photo: Patrick Beaudet
