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27 mai 2012

L’Egypte s’impose pour l’honneur

Les Egyptiens se sont imposés au forceps face au Japon (3-2) au Grand Stade du Lavandou dans des conditions climatiques dantesques.

Dans un match particulièrement riche en buts, il aura malgré tout fallu attendre la demi-heure de jeu pour voir le ballon rejoindre le fond des filets. Jusque là ? Rien ou presque. Après dix minutes de jeu, Takagi a l’occasion à deux reprises de mettre les nippons sur orbite mais c’était sans compter un excellent Lofti auteur d’une belle parade. Le premier but est une phase de jeu peu commune dans le football contemporain. Monsieur Mabrouk siffle un coup franc indirect dans la surface. Bien décalé, le capitaine Ahmed Eid envoie un intérieur bien placé et trompe Ando (30’). L’Egypte passe alors 3e du groupe et peut croire en la qualification car dans le même temps la Turquie est menée (1-0) par les Pays-Bas. Un espoir qui ne fait que grossir quelques minutes plus tard. Bien servi dans la surface, l’avant-centre du Petro Jet, Marwan Mohsen trompe le portier japonais à bout portant (36’). A la pause les hommes de Hany Ranzi se rapprochent de la demi-finale.

Le retour des vestiaires s’avèrent être bien plus compliqué pour les Pharaons. Usami prend sa chance à 20 mètres des buts et permet au Japon de revenir au score (41’). Une reprise cauchemardesque qui ne fera que s’empirer. A la suite d’un corner, Sakai est tout proche de tromper Lofti mais la défense égyptienne parvient à dégager sur la ligne. Les coéquipiers de Kazuya Yamamura prennent du poil de la bête et parviennent à égaliser. Saito centre dans la surface en direction d’Usami, l’attaquant du Bayern Munich profite d’un cafouillage pour marquer (48’). C’est un doublé pour Usami qui réalise une grosse prestation sur le front de l’attaque. Alors que la pluie s’abat sur le Grand Stade, les deux équipes prennent part à une véritable guerre sur le plan physique. Tacles, coups, engagement… la pluie aide beaucoup. Les Egyptiens parviennent une dernière fois à faire rompre la défense japonaise. Excentré au niveau du poteau de corner, Fathy botte un coup franc et trouve la tête rageuse de Souliman qui trompe Ando (76’). L’Egypte exulte, elle arrache les trois points de la victoire dans le « money-time » de la rencontre. En vain : à La Valette le score n’a pas bougé et la Turquie est qualifiée grâce à une meilleure différence de buts. L’Egypte aura au moins eu le mérite d’y croire.

Florian Delle Vergini