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15 février 2024

Le top 100 des joueurs passés par le Tournoi Maurice Revello : 65e à 61e

A l’occasion de sa 50e édition, qui se déroulera du 3 au 16 juin 2024, le Tournoi Maurice Revello ouvre son livre d’histoire. Depuis sa fondation en 1967, la compétition a vu passer de nombreux talents. Plus de 2000 sont devenus internationaux A et parmi eux, certains sont même entrés dans l’histoire du football. Pour célébrer son anniversaire, le Tournoi remet au goût du jour son top 100 créé en 2017. Jusqu’au 29 mars, retrouvez sur notre site internet le classement des 100 plus grands joueurs passés par le Tournoi réactualisé et dévoilé par tranches de cinq joueurs. Et cela continue aujourd’hui, avec le classement de la 65e à la 61e place.

65e : Ray Parlour (Angleterre) - Tournois 1992 & 1994

A l'instar de quelques joueurs dans l'histoire du Tournoi Maurice Revello, Ray Parlour a pris part à la compétition à deux reprises. Une première fois en 1992, édition lors de laquelle l'Angleterre déçoit en ne terminant qu'à la sixième place. Deux ans plus tard, sa deuxième participation est bien plus fructueuse. Les Young Three Lions remportent l'édition 1994 en écartant notamment les Etats-Unis, la Belgique et enfin le Portugal en finale. Aux côtés de Parlour, plusieurs futurs internationaux comme Sol Campbell ou Robbie Fowler. Alors à Arsenal, le milieu de terrain poursuit sa progression chez les Gunners, où il entre dans l'histoire. De 1992 à 2004, il y remporte neuf trophées et fait notamment partie de l'équipe des Invincibles championne d'Angleterre en 2004.

64e : Ivan Cordoba (Colombie) - Tournoi 1996

En 1996, la Colombie ne participe au Tournoi Maurice Revello que pour la deuxième fois de son histoire. Placée dans le groupe de la France, la Russie, les Pays-Bas et l'Argentine, elle n'a pas été gâtée mais réussit tout de même à tirer son épingle du jeu et décrocher une cinquième place grâce à deux victoires contre la Russie et les Pays-Bas. Dans cette équipe, onze futurs internationaux A dont Ivan Cordoba. Le défenseur central évolue alors à l'Atlético Nacional, dans son pays. Après un autre passage à San Lorenzo, en Argentine, c'est surtout à l'Inter Milan qu'il se fait un nom. En treize saisons, jusqu'en 2012, Cordoba dispute plus de 450 matches et remporte quinze trophées chez les Nerazzurri, dont une Ligue des Champions en 2012. En sélection, il décroche la Copa América en 2001.

63e : Maxime Bossis (France) - Tournoi 1975

Après deux premières éditions entre clubs et nations, le Tournoi réunit exclusivement des sélections nationales pour la première fois en 1975. Pour cette troisième édition, l'Argentine, la France, le Portugal, l'Italie, la Hongrie ou encore le Mexique composent un tableau de très haut niveau. Après avoir disposé de la Tchécoslovaquie et de l'Italie, l'équipe de France se hisse en finale mais tombe sur un os : l'Argentine de Daniel Passarella, Jorge Valdano et et César Luis Menotti. Battus, les Bleuets terminent à la deuxième place. Dans cette équipe, plusieurs futurs internationaux comme René Girard, Albert Gemmrich et Maxime Bossis. Ce dernier évolue déjà au FC Nantes, où il passe l'essentiel de sa carrière avec réussite : près de 500 matches et quatre trophées glanés. En 76 capes avec les Bleus, il remporte l'Euro 1984 et participe à trois Coupes du Monde consécutives en 1978, 1982 et 1986.

62e : Franck Sauzée (France) - Tournoi 1985

En 1985, l'équipe de France survole la compétition : quatre matches, quatre victoires, neuf buts inscrits, deux encaissés... Les Bleuets réalisent un quasi sans-faute et remportent logiquement l'édition. Outre Jean-Pierre Papin, star et meilleur joueur de cette formation, un autre joueur parvient à s'illustrer. A tout juste 20 ans, Franck Sauzée brille et inscrit deux buts, dont un en finale face à l'Angleterre. Pensionnaire du FC Sochaux à l'époque, le milieu de terrain ne fait pas de vieux os dans le Doubs et signe en 1988 à l'Olympique de Marseille, où il score 40 buts en 164 apparitions et remporte cinq trophées dont la Ligue des Champions en 1993. Il passe également par Monaco, Strasbourg, Montpellier et même l'étranger, en Ecosse (Hibernian) et en Italie (Atalanta Bergame). 

61e : Andy Cole (Angleterre) - Tournoi 1992

Comme évoqué précédemment au sujet de Ray Parlour, la participation de l'Angleterre à l'édition 1992 du Tournoi ne restera pas dans les annales. Après deux nuls face au Mexique et à la France, et une défaite aux dépens de la Tchécoslovaquie, les Young Three Lions terminent à la sixième place sans avoir décroché la moindre victoire. La formation anglaise n'est pourtant pas dénuée de talents, et outre Parlour, un autre joueur réussit une belle carrière les années suivantes. Alors à Arsenal, Andy Cole quitte les Gunners dans la foulée du Tournoi et entreprend un tour d'Angleterre qui le mène notamment à Manchester United de 1995 à 2001. Chez les Red Devils, il forme une redoutable paire d'attaque avec Dwight Yorke, inscrit 121 buts en 275 rencontres et remporte onze titres dont la Ligue des Champions en 1999.