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20 octobre 2017

Entretien avec Nampalys Mendy, le milieu de terrain de l’OGC Nice

Avant de devenir un joueur confirmé de Ligue 1, Nampalys Mendy avait pris part au Festival International Espoirs à deux reprises, en 2012 et en 2013 plus précisément. Le milieu de terrain de l’OGC Nice nous a accueillis au sein du nouveau centre d’entraînement du club azuréen pour évoquer ses souvenirs du tournoi.

Nampalys, que vous a apporté le fait de disputer un tournoi comme le Festival International Espoirs à deux reprises alors que vous étiez seulement au début de votre carrière ?

Jouer avec le maillot de l’équipe de France est toujours une fierté. Toute sélection est bonne à prendre et on savoure chaque moment passé avec son équipe nationale car ça va tellement vite et on peut être ensuite amené à ne plus porter le maillot. Ce sont des bons souvenirs.

Le fait de se confronter à des équipes nationales à ce stade de la carrière est également un plus on imagine…

C’est important, on se jauge et on voit notre niveau. Jouer contre d’autres nations est une opportunité qu’on n’a pas forcément durant le reste de la saison et qu’on peut vivre en sélection, c’est donc un plus.

Juste avant de disputer le Festival en 2012, vous sortez d'une saison pleine en Ligue 2 avec l’AS Monaco (28 matchs) et le tournoi se déroule plutôt bien pour vous avec un titre de deuxième meilleur joueur juste derrière Hector Herrera, l’actuel milieu de terrain du FC Porto. Des souvenirs de cette édition ?

Oui, tout à fait. Il y avait une très bonne ambiance durant la compétition donc je m’en souviens d’autant plus que le tournoi s’est déroulé près de Toulon. Je viens de Toulon, ma famille était là donc ce sont de bons moments.

En 2012, vous avez battu le Mexique qui remporte quelques semaines plus tard les Jeux Olympiques de Londres face au Brésil de Neymar, Marcelo, Thiago Silva & co. Quel a été votre ressenti après avoir vu le sacre des Mexicains ?

Ça fait toujours quelque chose. Tu te dis que tu as joué contre eux et que tu as touché du doigt le haut niveau car ils ont été champions olympiques quelques semaines plus tard, ce n’est pas rien. Tout le monde rêverait dans une carrière de gagner les JO. Les Mexicains ont réussi à le faire et nous de notre côté, nous les avons battus 3-1 au Stade du Ray avec la manière. Ça prouve que la France a des talents aussi.

Sur les photos d'équipe en 2012, on vous voit tout le temps à côté de Valère Germain. Quels sont vos rapports avec lui ? Pour rappel, vous avez joué ensemble à l’AS Monaco puis à l’OGC Nice lors de la saison 2015-2016.

On a toujours des très bons rapports tous les deux. Nous avons été formés ensemble à l’AS Monaco, on s’est côtoyés pendant de longues années, on a tissé des liens. Nous sommes toujours en contact.

Pensais-tu qu’il avait déjà l’étoffe pour devenir un joueur confirmé de Ligue 1 ?

Quand il était plus jeune, c’était un peu difficile à dire car il ne jouait pas attaquant. Il a joué milieu défensif puis arrière droit et après il s’est retrouvé attaquant. C’est surtout au moment de son arrivée au sein du groupe pro de Monaco qu’on a senti que ça allait être dur de l’arrêter et qu’il était parti pour devenir un joueur confirmé.

En 2013, vous prenez part de nouveau au Festival. La France termine 3e cette année-là avec une très belle génération comprenant de nombreux futurs internationaux A comme Paul-Georges Ntep Djibril Sidibé, ou encore Layvin Kurzawa. A l’époque, trouvais-tu déjà cette génération aussi talentueuse ?

Oui tout à fait. On avait une génération pour gagner le Festival Espoirs mais après cela ne s’est pas fait sur des détails. Cette année-là, je pensais vraiment qu’on pouvait aller loin.

Peut-être un problème d’automatismes ?

Le problème de la sélection, c’est que toute l’année nous ne sommes pas ensemble excepté les joueurs évoluant dans le même club. C’est dur de créer des automatismes. De plus, concernant cette équipe de France en 2013, on n’était pas beaucoup à avoir joué ensemble auparavant mais après il faut s’adapter car il y a des joueurs de talent.

En 2013, vous battez le Portugal d'André Gomes lors du match de la troisième place au Stade du Ray. Des souvenirs de cette rencontre et de ce duel face à l’actuel joueur du FC Barcelone ?

Oui je m’en souviens. A l’époque, André Gomes jouait au Benfica et le coach nous avait parlé de lui avant la rencontre. De toute manière, je me souviens de tous les joueurs que je croise.

Dans cette rencontre, il y avait aussi un certain Ricardo Pereira, votre ancien coéquipier à Nice durant la saison 2015-2016. Que peux-tu nous dire sur lui ?

Pour moi, c’est un crack. Il a les qualités pour aller dans un top club. De plus, il est stable et mature. Vu ses qualités, il fait partie des meilleurs joueurs du monde à son poste selon moi. Il peut aisément jouer dans un club du top 8 européen.

Sur les deux éditions, quelle est l’équipe ou le joueur qui t’a le plus impressionné ?

Je dirais Marco Fabian. Il était un peu plus âgé que nous, ça se voyait. Il était tellement mature, il gérait son truc. Il m’a marqué car il était vraiment remuant. Je l’ai suivi aux Jeux Olympiques où il a brillé et désormais il est à l’Eintracht Francfort.

Je parlerais aussi de la Colombie en 2013, c’était vraiment un collectif. Les Sud-Américains, tu sens vraiment que c’est différent. Quand ils jouent pour leur pays, ils se donnent à fond tout comme nous, mais c’est différent. Ils ont peut-être moins de talent parfois mais en revanche tu sens qu’ils se dépassent vraiment sur le terrain.

Pour conclure, tu as été formé au Racing Football Club Toulon avant de connaître une carrière professionnelle. Que gardes-tu de tes années toulonnaises ?

Tout. C’est là que j’ai appris le football. Quand on parle du Racing, on parle du vrai football, le jeu de passes, le jeu en mouvement. C’est là où j’ai tout appris. C’est là où j’ai commencé à sentir que je pouvais aller loin. Tout a commencé au Racing.

Propos recueillis par Amayes Brahmi -

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